La Soufrière en Guadeloupe : itinéraire, histoires & conseils 2023
Avec une altitude de 1467 m, la Soufrière est le point culminant des Petites-Antilles. Surnommé la vieille dame, ce volcan est l »un des plus actifs de la Caraïbe. Il connait depuis environ 13 000 ans des éruptions phréatiques à répétition. La première éruption décrite date de 1696. La dernière s’est étendu entre juillet 1976 et mars 1977, obligeant l’évacuation de plus de 70 000 personnes.
La Soufrière en bref :
- Difficulté : Difficile
- Durée : 4h30
- Distance : 8 km
- Dénivelé : 770 mètres
Comment atteindre le sommet de la Soufrière ?
La randonnée du sommet de la Soufrière n’est pas la plus simple, mais sans doute la plus mythique de Guadeloupe. Le circuit principal pour accéder au sommet est très bien indiqué, et prit d’assaut en période de vacances. Avec le brouillard assez fréquent, il est préférable de faire cette randonnée par temps ensoleillé.
La Soufrière sans guide
Il est possible d’entreprendre la randonnée de la Soufrière sans guide. En revanche, l’accès au cratère sud et aux gouffres est interdit sans l’accompagnement d’un guide habilité et avec les équipements respiratoires nécessaires (masque à gaz).
L’arrêté préfectoral, en vigueur depuis le 15 janvier 2019 interdit l’accès à l’intérieur de la zone rouge (barrières) :

1. Prendre le départ et atteindre la savane à mulet

Le circuit principal pour atteindre le sommet de la Soufrière débute au niveau du parking des Bains-Jaunes. Autrefois, un parking existait à la savane à Mulets. La route d’accès est fermée au public depuis le tremblement de terre de 2004.
Pour commencer, emprunter le sentier pavé du Pas du Roy en passant devant la stèle de 1887.
Passer devant les Bains Jaunes.
Après quelques minutes de marche, on gagne une intersection. Au niveau de laquelle il faudra prendre la montée sur la gauche. Le chemin sur la droite mène à la chute du Galion. Il permet d’atteindre la citerne et la savane à Mulets par l’Armistice (bien plus difficile).

Le sentier pavé se poursuit et nous conduit au milieu d’ une végétation de plus haute altitude.
Depuis l’intersection, il faut au moins 20 minutes pour atteindre le parking de savane à Mulets.

2. Atteindre le carrefour au niveau de la grande faille

Depuis le parking, prendre à gauche et commencer l’ascension sur un chemin caillouteux, le chemin des Dames. Au bout d’une trentaine de minutes, on arrive au niveau d’un carrefour près de la Grande Faille.
3. Rejoindre le sommet

Grimper juste en face par la trace. Après 10 minutes, on atteint le plateau sommital.
L’idée est de bien suivre le balisage au sol. Prendre à droite en direction du sommet, et passer devant l’abri des Montagnards.
4. La descente

Redescendre ensuite jusqu’à la mare au DIable, et franchir la Porte d’Enfer et traverser le jardin de l’Herminier.
Prendre ne pont naturel, entre les gouffres Tarrissan sur la droite, et Dupuis à gauche et terminer la boucle.
Redescendre ensuite au pied de la Grande faille.
Revenir sur ses pas pour regagner le parking de la savane à Mulets, puis les Bains-Jaunes.
5. (Optionnel) Redescente par le col de l’Echelle

Depuis le pied de la Grande Faille, poursuivre la descente à droite. Tourner à droite à la bifurcation suivante pour gagner le col de l’échelle. Continuer tout droit pour atteindre un rocher fendu (depuis l’éruption de 1976) et descendre le long de la ravine Matylis.
Sur la gauche, on aperçoit un sentier étroit et caillouteux qui donne accès au sommet de l’Echelle.
Traverser la zone boueuse dans les mangles-montagnes et dépasser des blocs de pierre avant de commencer la descente. On rejoint une route après quelques lacets.
Il faudra ensuite suivre à droite pour retourner au parking de la Savane à Mulets.
Les randonnées incontournables à proximité de la Soufrière
L’accès à la Soufrière et plus généralement au parc national de Guadeloupe est gratuit.
Le sommet de la Soufrière, l’incontournable

C’est par définition la randonnée incontournable de la Guadeloupe. En effet, avoir la possibilité de marcher jusqu’au sommet d’un volcan toujours actif n’est pas donné tous les jours ! Cette balade dure environ 1h15 pour 300 mètres de dénivelé, elle est donc de difficulté facile à moyenne.
La randonnée peut cependant durer plus longtemps en fonction du point de départ que vous utiliserez,
mais généralement, les randonneurs partent depuis les Bains Jaunes où la randonnée dure de 1h à 1h15 habituellement depuis cet endroit, pour environ 3,5 km. Vous traverserez une forêt dense alors pensez à bien vous équiper au niveau des chaussures et des vêtements, en prenant un pull avec vous (il fait plus froid à 1467 mètres d’altitude !).
Pensez à vous reposer sur le plateau de la Savane à Mulet, à 1140m d’altitude avant d’entamer l’ascension.
La chute du Galion, plus accessible

Difficulté | Moyen |
Durée | 2h30 |
Distance | 4 km |
Dénivelé | 140 m |
La randonnée pour se rendre à la chute du Galion est considérée comme facile. Cependant, une fois de plus, cela reste une excursion ou un minimum d’équipement est nécessaire. La chute du Galion est une cascade qui tombe de 40 mètres sur le terrain volcanique du massif de la Soufrière. La chute du Galion est accessible depuis les Bains Jaunes et prend environ 45 minutes.
L’armistice pour les plus sportifs

Difficulté | Très difficile |
Durée | 4h |
Distance | 5 km |
Dénivelé | 482 m |
La trace de l’Armistice est souvent choisie par les randonneurs qui ont un peu plus d’expérience car elle est plus longue et permet de voir différentes choses. C’est celle qui permet de visiter la Chute du Galion, puis de passer à travers la forêt du massif, le volcan endormi de la citerne et enfin la savane à mulet. Le départ se fait également généralement au niveau des Bains Jaunes. Cette randonnée est plus difficile, elle dure en moyenne 3h30, prévoyez donc l’équipement nécessaire car vous passerez à travers différents types de terrains. Chaussures de randonnées sont nécessaires pour la trace de l’Armistice, un imperméable et peut être également des chaussures de change.
La ravine blanche, une petite cascade à couper le souffle

Difficulté | Moyen |
Durée | 1h30 |
Distance | N/A |
Dénivelé | 200 m |
La randonnée de la ravine blanche n’est pas difficile en soit en terme de distance, mais l’accès y est très compliqué. En cause, un sentier étroit et pas balisé, sans compter les pentes très raides.
Le passage le plus difficile demande même l’utilisation d’une corde (sur place) pour descendre.
Les randonnées guidées
Voici quelques agences avec lesquelles vous pourrez effectuer des randonnées encadrées :
Symbiose Caraïbes

📞0690 76 61 52
📧 symbiosecaraibes@gmail.com
Vous retrouverez sur le site internet de Symbiose Caraïbes différentes randonnées en Guadeloupe avec les informations nécessaires sur chacune, leur prix, leur durée et les autres informations nécessaires avant de commencer la randonnée. Vous serez accompagné d’un guide accompagnateur en montagne certifié qui vous montrera les plus beaux coins nature de la Guadeloupe.
Vert Intense

📞0690 55 40 47
📧 info@vert-intense.com
📍morne Houel, Saint Claude 97120, Guadeloupe
Vert Intense vous propose différentes randonnées en Guadeloupe, des hébergements mais également des séjours spécifiques comme le séjour canyoning, le séjour multisport, séjour trail, ou encore le séjour « randonnées guidées ». En fonction de vos activités préférées, vous pourrez donc opter pour le type de vacances qui vous convient le mieux et pour les amoureux de randonnées qui n’ont pas encore préparé leur séjour, vous pourrez donc opter et vous laisser guider par les vacances « randonnées guidées ».
Tigligli

📞0690 59 30 95
📧 contact@tigligli.com
📍 TiGligli Rue de Poirier Pigeon 97125 BOUILLANTE
Engagée dans le développement durable, Tigligli propose plusieurs randonnées en Guadeloupe et des éco-balades adaptées à tous les niveaux. Idéal donc si vous souhaitez effectuer une randonnée avec des enfants ou si votre groupe possède des niveaux différents. Vous y retrouverez également des treks ou bivouacs plus intenses pour les plus sportifs.
Les dernières actualités sur la Soufrière
La Soufrière en 2023
- 🌋 1193 séismes ont été enregistrés par l’Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe entre le 21 et 29 avril, sous la Soufrière.
- 🟡 Le volcan reste en vigilance Jaune, mais la probabilité d’une activité éruptive à court terme reste faible, selon l’OVSG.
- 🌋 Un essaim sismique majeur s’est produit pendant cette période, avec 1193 séismes enregistrés.
- 💥 L’énergie sismique libérée au mois d’avril était deux fois plus importante qu’en mars 2023.
- 💨 Les observations justifiant le maintien du niveau d’alerte volcanique incluent l’essaim sismique, l’augmentation des températures des fumerolles, la déformation centrifuge du dôme et la composition des gaz profonds.
- 🌋 Malgré la faible probabilité d’une activité éruptive à court terme, la Soufrière reste sous vigilance renforcée en raison de l’activité sismique et fumerolienne enregistrée depuis février 2018.
Février 2022 : des forages pour mieux comprendre la Soufrière
Dans le cadre d’un projet financé à hauteur de 600 000 euros par le Ministère de la Transition Ecologique, l’observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe et le parc national se sont associés pour étudier l’activité de la Soufrière.
Pour ce faire, 3 unités de mesure multi-paramètres seront installées :
- A la Savane à Mulets ;
- Au Grand-Etang ;
- A Parnasse, section de Saint-Claude.
Installées entre 10 et 50 mètres de profondeur, ces unités de mesure serviront à mieux comprendre « la Vieille Dame », sans être gêné par la pollution sonore en surface.
Novembre 2021 : Pas d’inquiétudes quant à l’activité de la Soufrière
L’observatoire volcanologique du Houëlmont, dans un communiqué du 25 novembre 2021 rassure la population et informe que l’activité de la Soufrière est normale, sans nier qu’elle est plus élevée ces derniers temps. En résumé :
- Les fumées au dessus du volcan ont tendance à persister et s’épaissir en l’absence de vent ;
- Les tremblements de terres sont nombreux et à peine perceptibles par les sismographes.
Roberto Moretti, le directeur de l’Observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe relativise et rappelle que la Soufrière est avant tout un volcan actif et que ce type d’événements s’inscrit dans le cadre d’une activité normale.
Septembre 2021 : Eruption du volcan Cumbre Vieja à La Palma
Le Cumbre Vieja à la Palma est entré en éruption. Situé dans l’archipel des Canaries, le volcan est entré en éruption le 19 septembre 2021. Cet événement a ressuscité de vieilles craintes au sujet d’un méga-tsunamie qui toucherait la Caraïbes et la côte Est des USA. Même si cette théorie des scientifiques Simon Day et Steven N évoquée pour la première fois 20 ans plus tôt n’est pas mise de côté, les probabilité qu’une telle catastrophe survienne restent faibles.
Tout savoir sur la Soufrière de Guadeloupe
Commune | Saint-Claude |
Hauteur | 1467m |
Âge | 100 000 à 200 000 ans |
Type | Explosif |
Coordonnées | 16° 02′ 38″ nord, 61° 39′ 48″ ouest |
La biodiversité de la Soufrière
La faune et la flore présente sur les flancs de la Grande Soufrière sont à couper le souffle. Il existe une biodiversité incroyable repartie sur trois étages :
- De la base du volcan a 1100 mètres d’altitude : vous retrouverez une forêt tropicale dense et riche.
- De 1100 à 1400 mètres d’altitude : vous retrouverez des maquis assez humides qui se composent d’arbustes dont la hauteur n’excède pas plus de deux mètres.
À plus de 1400 mètres d’altitude : vous retrouverez des prairies verdoyantes qui regroupe des herbes courtes et des plantes telles que l’Ananas-jaune montagne (encore appelé Ananas sauvage de montagne) ou l’Ananas-rouge montagne.
Différentes espèces d’animaux vivent sur les flancs de la Soufrière de Guadeloupe. La plus connue est la mygale Holothele Sulfurensis. Espèce endémique de Guadeloupe, (on ne la retrouve qu’en Guadeloupe) on la trouve entre 700 et 1465 mètres d’altitude. Pas de panique, il est rare d’en croiser durant l’ascension. Dites vous bien qu’elles ont souvent plus peur que vous ! Vous pourrez également croiser différentes espèces de grenouilles, d’escargots et d’oiseaux durant votre randonnée.
Le climat à la Soufrière
Beaucoup de voyageurs se demandent quand monter à la Soufrière et cette question dépend beaucoup du climat. En Guadeloupe, les températures avoisinent les 25 degrés toute l’année en moyenne. La meilleure période pour visiter l’île reste de Janvier à Mars (Avril et Décembre restent possible aussi). Il s’agit de la saison sèche.Vous éviterez ainsi au maximum la pluie pour profiter des excursions avec les pieds au sec et sans boue !
Cependant attention, au sommet du volcan, comme pour chaque endroit situé en altitude, les températures sont un peu plus fraîches. En moyenne entre 15 et 22 degrés. Le sommet de la Soufrière est également souvent venteux et brumeux. Les précipitations mesurées peuvent atteindre une hauteur de 12 000 millimètres par an. Veillez donc à bien vous équiper et vous munir d’un pull ou d’une veste de pluie.
L’histoire de la Soufrière
Étant donné que la Soufrière est un volcan toujours actif, à l’état de repos, celui-ci fait l’objet d’une surveillance permanente via l’observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe. Le volcan a connu différentes éruptions au fil du temps dont les plus importantes sont les suivantes :
L’éruption magmatique explosive de 1530 :
La dernière en son genre, c’est l’une des plus violente. Les recherches montrent que celle-ci date du XVème siècle, autour de 1530.
L’éruption phréatique de 1797 :
Il s’agit d’une éruption de grande importance et les chercheurs pensent également qu’il pouvait s’agir d’une éruption provenant d’une nappe captive plutôt que d’une nappe phréatique.
L’éruption phréatique mineure de 1956 :
Pas l’une des plus grandes éruptions qu’ait connu la Soufrière. En revanche, il s’agit de la première éruption enregistrée par l’observatoire volcanique et sismologique de Guadeloupe qui a été construit en 1950.
Le crash du DC3 en 1971
Le crash du DC-3 à la Soufrière est un événement tragique qui s’est produit lors d’une tentative de vol dans des conditions météorologiques défavorables. Pour des raisons encore débattues, l’avion a percuté le flanc du volcan de la Soufrière, entraînant la mort de tous ceux qui se trouvaient à bord.
Les principales raisons invoquées pour ce crash sont des erreurs de navigation, une mauvaise appréciation des conditions météorologiques et, dans certains rapports, des défaillances mécaniques possibles de l’avion lui-même. Cependant, il n’y a pas de consensus clair sur la cause exacte de l’accident.
En raison de l’emplacement reculé de l’accident et de la difficulté d’accéder au site du crash, l’enquête et le nettoyage ont été particulièrement difficiles. L’événement a entraîné une réévaluation des protocoles de sécurité aérienne dans la région, ainsi qu’une prise de conscience accrue des dangers associés à la navigation dans des zones à conditions météorologiques difficiles.

La randonnée du crash de l’épave est relativement difficile et très mal indiquée. Pour cette raison, il vaut mieux être accompagné d’un guide de montagne.
L’éruption phréatique de 1976 :
À partir de 1975, la Guadeloupe connaît plusieurs tremblements de terre alertant les sismographes de l’observatoire volcanique et sismologique. En Novembre 1975, ils préviennent le préfet des dangers potentiels et de la nécessité de mettre en place un plan d’évacuation.
C’est à partir de 1976 que les secousses s’intensifient et que la Soufrière connaît sa plus importante éruption phréatique qui conduit à l’évacuation du Sud de la Basse Terre et de sa préfecture. Plus de 73 000 personne ont dû quitter la zone pendant trois mois et demi et se réfugier dans la Grande Terre. Par chance, aucun mort n’a été déploré durant cette phase.
L’activité volcanique durant cette période se poursuivit plusieurs mois après la principale éruption, manifestant des coulées de boues ainsi que des émissions de cendres.
Cette éruption est également célèbre car elle entraîna une polémique très médiatisée à l’époque, sur la nécessité ou non de l’évacuation de la Basse Terre. Les scientifiques ne se mettant pas d’accord sur la nature de l’éruption (phréatique ou magmatique), le préfet décida tout de même de procéder à l’évacuation de la population au cas où l’éruption serait magmatique. Finalement, celle-ci ne fut « que » phréatique, entraînant uniquement (et heureusement) des dégâts matériels.
Aujourd’hui, vous pouvez regarder le court métrage « La Soufrière » de Werner Herzog qui vous montrera l’évacuation en direct de la Basse Terre à cette époque. Après 1976, la Soufrière n’a pas connu d’autres éruptions mais plusieurs secousses. En 1992 notamment et 2018, l’activité sismique du volcan s’était intensifié donnant naissance à de nombreux séismes et des secousses qui se succédèrent au fil des mois.
Aujourd’hui, il est tout à fait possible de visualiser en temps réel les derniers séismes qui ont lieu en Guadeloupe. Si une randonnée à la Vieille Dame vous intéresse tout particulièrement, vous pouvez consulter les données de la Soufrière en temps réel.
6 conseils réussis pour une randonnée réussie à la Soufrière
Il y a certaines règles à ne pas oublier pour réussir sa randonnée. Tout d’abord, n’oubliez pas qu’il s’agit d’un volcan, qui plus est toujours actif (même si celui-ci est à l’état de repos depuis plusieurs années maintenant). Certaines parties du sommet restent donc interdites à la visite en raison des gaz toxiques et fumerolles qui sont présents à certains endroits. Même si l’ascension jusqu’au sommet n’est pas considérée comme étant trop difficile, il faudra donc garder à l’esprit qu’un minimum de précautions sont à prendre. Voici quelques petites consignes de base pour une randonnée réussie en Guadeloupe :
- Se renseigner sur le type de randonnée ;
- Consulter la météo la veille et le jour J ;
- Ne pas partir après une certaine heure ;
- Informer quelqu’un de votre départ ;
- Respecter les sentiers balisés ;
- Avoir les équipements adaptés.
Se renseigner sur le type de randonnée
Avant d’effectuer une randonnée en Guadeloupe, renseignez-vous sur la difficulté du parcours, le nombre de kilomètres à parcourir, le dénivelé et l’état du chemin (roche, hautes herbes, ronces à passer, rivière à traverser…). Même si votre état de santé global est bon et que vous êtes habitué à partir en randonnée, il ne faut jamais sous-estimé le parcours, on peut parfois être bien surpris. Si par exemple vous souhaitez effectuer une randonnée de 3km, vous vous dites « facile ! Il y a vraiment peu de distance à parcourir ! ». Cependant s’il s’agit d’un chemin en pente tout le long du trajet et qu’il faut grimper sur des grosses roches tous les 100 mètres, les 3 kilomètres passeront beaucoup moins vite que prévu !
Office du tourisme de Saint-Claude :
- Téléphone : 05 90 60 90 23;
- Adresse : 149 avenue du Maréchal-Foch 97120 Ssaint-Claude ;
- Mail : ovap.saintclaude@gmail.com.
Consulter la météo la veille et le jour J
Une même randonnée peut être totalement différente selon la météo. S’il fait très chaud n’oubliez pas de vous munir d’un chapeau/d’une casquette, d’emmener avec vous la crème solaire et surtout de l’eau. Si à l’inverse en consultant la météo vous voyez que le temps tourne à l’orage, il sera plus judicieux de reporter la randonnée à un autre moment. De plus, certaines randonnées en Guadeloupe permettent de croiser des cours d’eau, il faut donc faire attention quand il pleut car les crues peuvent être soudaines.
Météo de la Soufrière en temps réel
Pour connaitre la météo de la Soufrière en temps réel, il faut se rendre sur le site de Météo France Guadeloupe. On y trouve les prévisions du jour, du lendemain, et jusqu’à 15 jours.
Ne pas partir après une certaine heure
Dans les îles, la nuit tombe plus tôt, que ce soit la saison des pluies ou même la saison sèche. Il est donc grandement déconseillé de partir en randonnée après 15h ! Vous aurez un plus grand avantage à partir le matin durant lequel il fait moins chaud à la saison sèche et pendant lequel le risque de pluie est moins élevé l’après-midi pendant la saison des pluies.
Informer quelqu’un de votre départ
Que vous souhaitiez effectuer la randonnée seul(e) ou accompagné(e) de plusieurs personnes, veillez à avertir quelqu’un qui n’effectue pas la randonnée avant votre départ. Ce peut être le ou la réceptionniste de votre hôtel, des amis ou de la famille qui sont restés à l’hôtel, où l’agence de tourisme avec qui vous effectué l’ascension du volcan qui sait que vous êtes parti avec l’un de ses guides expérimentés et entraînés.
Respecter les sentiers balisés
Durant votre ascension, veillez à ne pas partir en exploration hors des zones dédiées à la randonnée. Rencontre importune avec des insectes ou explosion de gaz ne sont pas vraiment au programme des vacances…
Bien s’équiper
Après avoir énuméré les consignes de base, voici quelques conseils pour bien vous équiper avant d’effectuer une randonnée à la Grande Soufrière et amener avec vous les « indispensables » :
Des vêtements et des chaussures adaptées
Même si c’est les vacances et que l’on a tendance à vouloir porter des shorts et des tongs, il vaut mieux les mettre de côté pour partir en randonnée au sommet de la Soufrière ou pour tout autre type de randonnée en Guadeloupe d’ailleurs.
Du début de la randonnée jusqu’à 1100 mètres d’altitude environ, vous traverserez une forêt tropicale où il sera probable de croiser quelques moustiques. Afin d’éviter les piqûres, il est donc judicieux de se munir d’un pantalon léger. De plus, une fois arrivé au sommet, n’oubliez pas que les températures sont plus froides. Prévoyez une veste également contre le froid et un imperméable en cas de pluie.
Même si l’ascension de la Soufrière s’étend sur environ 3,5km depuis les célèbres bains jaunes (en général le point de départ pour l’ascension classique), de bonnes chaussures fermées conviendront bien mieux que des sandales. Il n’est pas forcément nécessaire de prendre avec vous des chaussures de randonnées (même si c’est mieux !) mais munissez-vous au moins de chaussures confortables, dans lesquelles vous vous sentez à l’aise et capable de parcourir les quelques kilomètres pour atteindre le sommet. Pour les autres randonnées plus longues et difficiles sur le massif, les chaussures de randonnées seront indispensables.
De l’eau et des snacks
Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, il est recommandé dans tous les cas d’emmener avec vous au moins 1,5 L d’eau par heure de marche pour une personne. L’ascension de la Soufrière depuis les Bains Jaunes dure environ 1h10, il faudra donc emmener dans votre sac à dos 1,5L d’eau.
La marche, ça creuse ! Il peut donc être utile de prévoir quelques snacks avec vous comme des barres de céréales énergétiques, des fruits secs où d’autres aliments susceptibles d’apporter l’énergie nécessaire à votre corps durant cet effort (après l’effort, le réconfort).
Un portable
Renseignez-vous auprès de votre opérateur pour être informé sur les zones blanches (zone non couverte) de celui-ci, il est toujours utile d’avoir un téléphone chargé avec vous pour pouvoir contacter quelqu’un en cas de nécessité.
Une petite trousse à pharmacie
Vous n’avez pas besoin d’emmener une pharmacie entière avec vous, cependant, un petit spray antiseptique, quelques pansements, un gel contre les piqûres de moustiques ou tout autre équipement qui vous aiderait à pallier aux petits bobos peut toujours servir !
Questions fréquemment posées
Quelles sont les principales difficultés de l’ascension du sommet de la Soufrière ?
Le vent, le brouillard et la pluie peuvent rendre la randonnée plus compliquée. Ne pas hésiter à prévoir des vêtements à manche longue, et vêtements de pluie.
A certains endroits les passages sont glissants, et l’ascension est longue. A éviter avec des enfants en bas âge.
Quelle est la durée de l’ascension de la Soufrière ?
L’ascension de la Soufrière dure en moyenne 4h30 aller-retour en passant par le Chemin des dames. Comptez au moins 20 minutes de plus en passant par le Col de l’Echelle. La durée d’ascension dépend en grande partie des conditions météo, et de la forme physique des randonneurs.
Comment se rendre à la Soufrière en voiture ?
Il est plutôt facile de se rendre en voiture à la Soufrière. Celle-ci se situe à moins de 15 minutes de route de la ville de Saint-Claude dans la région de la Basse Terre.
Si vous souhaitez vous y rendre depuis la ville de Pointe-à-Pitre, vous pourrez soit emprunter la nationale 1 si vous désirez passer par la partie Est de la Basse Terre, soit la nationale 2 qui passe par la partie Ouest de la région. Dans les deux cas, vous pourrez voir de jolis paysages typiques de la Guadeloupe pendant votre trajet !
Vous pouvez également utiliser les Bains Jaunes comme point de repère. Une fois que vous arriverez aux sources thermales, il sera ensuite facile de suivre le chemin indiqué menant au sommet de la Soufrière. En somme, vous vous rendez aux Bains Jaunes comme vous vous rendez à la soufrière.
Où dormir près de la Soufrière ?
Très peu d’hébergements à Saint-Claude sont proche de la Soufrière car il s’agit d’une zone du parc national. On peut tout de même citer :
- Les Bananes Vertes, qui propose également des randonnées guidées ;
- Les Cycas, du côté de Matouba mais qui reste relativement proche des principales randonnées de Saint-Claude.
Quand monter à la Soufrière ?
Pour monter à la Soufrière, il est recommandé de choisir les meilleures périodes de visite, qui sont généralement de janvier à mars. Pendant cette période, le climat est plus favorable, avec des températures plus agréables et moins de risques de pluie.
Tags : Randonnées
François (le Baroudeur) est un blogueur passionné par les voyages et la découverte de nouveaux horizons. Originaire de Guadeloupe, il a décidé de partager sa passion avec le monde entier en créant son blog HotelGuadeloupe.org. Expert en tourisme durable et responsable, François s'est engagé dans une démarche d'écotourisme, de respect de l'environnement et de la culture locale. Sa connaissance approfondie de la Guadeloupe lui permet de proposer des conseils et des recommandations aux voyageurs souhaitant découvrir les merveilles de cette île paradisiaque. Grâce à son expertise en matière d'écotourisme et d'agrotourisme, François propose une approche unique pour découvrir la Guadeloupe. Il conseille notamment les voyageurs sur les meilleures activités et les meilleures destinations pour profiter pleinement de la beauté naturelle de cette île. Au fil des années, François a élargi ses connaissances et ses compétences dans le domaine du tourisme durable et responsable. Il est désormais un expert reconnu dans son domaine, avec une expertise approfondie dans les questions environnementales et sociales liées au tourisme.